Une de ces matinées où la nature semble retenue dans un souffle, le silence seulement troublé par le chant discret des oiseaux. J’étais là, guettant le moindre mouvement.

Je l’aperçue, comme sortie d’un rêve, silhouette furtive et gracile, émergeant des herbes hautes. Il avançait avec précaution, ses yeux fixés sur l’eau.

Je restais immobile, presque sans respirer, partagé entre l’excitation et le respect, conscient de la rareté de ce moment. 

A une dizaine de mètres à peine, il s’est approché de l’étang, le museau tendu vers l’eau, captant les premières lueurs du jour.

L’impression de partager quelque chose d’intime avec lui, unis par la beauté de la nature et la magie de l’instant.

En attente, dissimulé derrière un rocher, je scrutais le paysage avec attention.

La bruyère rose s’étendait devant moi, illuminée par les premiers rayons du matin.

Tout à coup, il était là, émergeant doucement de la végétation. 

Curieux, il s’avança vers moi, se déplaçant avec prudence. Chacun de ses pas était empreint de précaution, comme s’il cherchait à comprendre ce qu’il voyait.

Après quelques instants,  satisfait de son inspection, il reparti doucement dans la bruyère en fleur, laissant derrière lui un souvenir précieux.